Saturday 9 November 2013

Hitchhiking Fr to LK

Le stop est un moyen de transport gratuit, de ce principe même naît la rencontre. 
Hitchhiking is a free transportation, that’s how meeting each other starts.
  
Voilà les archives du stop entre la France et le Sri Lanka. A noter qu'au bout d'un certain temps, j'ai abandonné le stop en Ukraine et en Iran. En Ukraine, parce que chaque voiture privée est un taxi en puissance. Les gens ne parlant pas un mot d’anglais, l’explication du concept de stop est impossible. De là, aucun échange ne s’établit, si ce n'est celui de l'argent. En Iran, prendre quelqu'un en stop est interdit, les iraniens ne s'aventurent pas sur le chemin de l'illégalité, et d'autant plus avec une femme. How dare she, this bitch?!! Les camionneurs sont mon ultime recours, un chouilla plus aware des us et coutumes pratiquées en dehors du pays, mais également avec peu de connaissances de l'anglais et un intérêt certain pour des passe-temps autres que de discussion ! J’ai aussi arrêté de faire du stop la nuit à partir de la Géorgie, et dans les pays qui suivirent. Pas véritablement parce que je me sentais en insécurité mais plus parce qu’aucun échange sain n’était possible. Parmi mes aventures hitchhikiennes, j'ai eu peur à 2 reprises. Toutes les deux se sont avérées être des fausses alertes, dues à des incompréhensions, des mauvaises interprétations. La première fois, les deux costauds gaillards étaient stones, je ne le savais pas. Cela a brouillé mes pistes. La deuxième fois, au delà du problème de la langue, j'étais très fatiguée, mes repères perturbés par ma sortie de l'UE, un script incompréhensible, des histoires trépidantes de mafia quelques heures auparavant, une autre façon de faire du stop... Pour ces 2 exemples, j'ai eu confirmation qu'il n'y avait pas de peur à avoir. Mieux vaut être un peu plus prudent ! Avec l'expérience, les sens s'affinent. 

A lift = a photo. Je n’ai pas de photo de toutes les personnes who dropped me:
  -  Personnes non consentantes  (je parle de photos !) : très rare
  -  Logistique d’appareil photos : pas accessible ou pas d’appareil du tout. Mon 1er appareil m’a lâchée en route, les photos "blanches", ci-dessous, témoignent de ses derniers balbutiements !
  -  Oublis, conscients ou inconscients, pour des personnes dont je ne voulais pas garder de souvenirs
  -  Trop fatiguée pour penser à prendre une photo
  -  Conditions pressantes ou autres préoccupations matérielles
  -  Pertes de photos 
Je comptabilise 139 photos, organisées ci-dessous. J'estime à 20% les personnes n'ayant pas été prises en photo. Between France and Sri Lanka, 166 persons or groups of people (everyone is important) gave me a lift, et ont partagé un bout de mon chemin, de quelques centaines de mètres à plusieurs centaines de kilomètres. Après le Sri Lanka, j’ai arrêté de prendre des photos, ça suffit les bêtises ! Mais le stop est resté mon principal et préféré moyen de transport. 
Cet humble hommage juste pour remercier toutes ces personnes pour leur gentillesse, leur simplicité, leur ouverture d'esprit et leur naturel éveil au partage. Ces coups de pouce demandés et donnés m'ont permis de rencontrer des gens que je n'aurais jamais cotoyés autrement, et vice versa. Les barrières sociales, culturelles et contextuelles sont nombreuses. Le stop est un moyen d'en outrepasser quelques unes. Je viens d'un pays riche, mais chacun d'entre eux m'a aidée. Ce don est aussi enrichissant pour le samaritain que pour le donataire. Mon côté aventureux a juste rendu cet enrichissement possible.


















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